Réveil tranquille aujourd'hui. Nous n'avons que 170kms à parcourir et nous avons un WiFi nous permettant de communiquer avec famille et amis. Ça fait du bien.

Avant ça, avec Nahèl nous avons été au supermarché de la station service et avons trouvé de quoi bricolé un raccord correct pour la bouteille de gaz. Magnifique ça fonctionne.

Départ et arrivé sur Salvador 2h00 plus tard. Nous trouvons un parking indiqué sur l'appli. Dès l'approche on se fait sauter dessus par 2 types. On pense qu'il sont les gilets jaunes permettant dans nombreux pays de faire garer les gens. Non, il s'avère que ce sont des rabbateurs pour les paillotes-restaurants qui s'étiolent le long de la plage. On paye l'entrée du parking 20reals et on se laisse gentillement guider sur la plage. Tables, chaises en plastique et parasols se succèdent et l'ambiance est rythmée par de la musique brésilienne de ci de là.

Les prix sont élevés, on sent bien qu'on s'est laissé avoir comme des bleus. Pas manqué, nous commandons 2 poissons et 2 assiettes de crevettes milanaises. Outre l'attente entre le premier poissons et les autres plats, nous constatons que ce ne sont pas des assiettes mais des plateaux que l'on nous sert. À 5 sur le premier poisson nous n'avons déjà presque plus faim. On mange une assiette de crevettes avec leurs accompagnements, manioc, riz, frites et salade marocaine. Je dis marocaine car ce sont les mêmes que là-bas, coriandre comprise.

Puis nous emballons le reste pour le camion.

Arrive le moment de la note. Pouah au culot il nous présente une note gonflée de 300 reals. On paye finalement 555 reals. En plus, des 300 reals que nous n'avons pas de mal à faire disparaître, on a dû payer 80 pour l'emplacement et 50 pour le service, ce qui nous amenait à 555 Reals. Mécontentement affiché, ils font profile bas mais ne nous y reprendrons plus.

Le fait est que le poisson et les crevettes sont délicieuses et qu'on se refait la même le soir dans le camion, en version froide. Du coup ça compense, mais on a payé quand même au final près de 130euros à 5 pour 2 repas. A ce train de vie là, on rentre dans 2 mois.

Les 3 matrues tentent une baignade mais Léa et Mathys se font piquer par de petites méduses qui s'echouent en masse sur la plage. La piqûre urtiquante ne semble pas douleureuse outre mesure, certainement proportionnelle à la taille de l'animal mais cela suffit pour clore une petite heure de plage.

Retour au camion situé à 20 mètres de là. Depuis que Mathys sait qu'il a peut être une chance de rentrer en France dans les semaines à venir, il se montrent plus ouvert que jamais. S'en suit donc une partie de balle et de ballon avec des gamins qui se proposent de jouer avec lui, après lui avoir donné un paquet de pétards claque doigt. Il jouera plus d'une heure sans même dénier venir voir le "C'est pas sorcier" de ce soir. Cool, dommage que ce soit l'idée de partir qui le réjouit ainsi.

Nous profitons un long moment de la musique Brésilienne, qui sort saturée des enceintes de coffre de voiture et font danser les gens sur le trottoir ou sur la promenade. Une femme et son fils viennent, curieux, nous demander des précisions sur notre voyage. Google traduction et le portugnole ne suffisent pas à une bonne communication et c'est dommageable car les gens sont d'un naturel plutôt curieux et accueillants.

Temps calme, la musique des coffres de voitures s'est arrêtée en même temps que les gens sont rentrés chez eux. Seul une enceinte d'un petit restaurant joue encore des airs mais à volume raisonnée.

Demain découverte du centre de Salvador de Bahia. 😜