Réveil au calme sur le bivouac. Les 5 acrros at the world ont décampé afin de regagner le cœur le péninsule. Olivier (le père de famille) m'a gentillement laissé un kit de réparation pour l'impact que nous avons sur le pare brise depuis hier. Un pick up a vive allure sur la piste a projeté un gravillon qui nous a fait un petit impact de la taille d'une pièce de 5cts. Je ne l'applique pas de suite par peur de faire une connerie, la notice étant en anglais.

Le petit déjeuner se passe dans chaque "casa rolante" mais toute porte ouverte ce qui permet notamment, de profiter des crêpes réalisées par les Papayouch.

Ensuite c'est pêche à la moule. Avec Rémi, Mathieu et les enfants, excepté Léa et Marcel resté jouer au playmobils, nous ramassons un sceau de 5kg environ. Les moules foisonnent sur les petite falaises en glaises qui donnent sur la plage. Nous découvrons la faune côtière, telle des sortes d'anémones à la forme équivoque. Les enfants ne manquent pas de relever qu'elles ressemblent à des "zizi", qui se rétractent dès que le dos de la lame du couteau les effleures.

En revenant, deux familles argentines, garées à une centaines de mètres de notre campement avec 2 bus aménagés, nous interpelle. Il semblerait que les moules soient "mortelles" 😱☠️. Une bactérie les rendrait impropre à la consommation de septembre à mars. En effet, des panneaux l'indiquaient plus haut sur le chemin, mais aucune famille sur les 3 ne les avaient vus. Les 2 autres familles françaises étaient également au courant, et attendaient notre retour pour nous en avertir. À priori, les moules (ou plutôt la bactérie présente) aurait causé la mort de 2 italiens l'année dernière. Il ne nous en faut pas plus, à nous qui ne sommes déjà pas très fruit de mer, pour éviter la pêche aux crustacés pendant longtemps.

Avant le départ, photo de groupe des 5 familles présentes. Beaucoup se connaissaient par des échanges sur les réseaux sociaux sans s'être jamais croisés.

Départ par la piste sablonneuse et en bonne état, puis route et encore piste. On nous avait dit que la lame était passée la veille et que la tôle ondulée n'était plus un problème. Ce ne fut pas le cas. Et il est "marrant", une fois arrêté de constater les visseries que chacun a à resserrer. Tantôt pour nous la manille d'un prétentionneur, qui nous permet la descente du lit, tantôt chez les voisins les vis qui tiennent leur meuble sur évier. Et sans parler de la poussière prèsente dans chacun des véhicules, qu'ils soient récents, anciens, aménagé maison ou par un constructeur.

Nous nous arrêtons sur un spot à baleines à la sortie de la péninsule, où nous avions déjà fait escale le temps d'un repas de midi. C'est super, les baleines nous accueillent à quelques mètres de la plage et se donneront en spectacle tout l'après midi. L'une d'elle, paraît presque échouée à 5 mètres de nous seulement, ne laissant dépasser qu'un bon mètre de son museau quafi de coquillage blanc. Le spectacle est à couper le souffle. Au loin, un baleineau s'amusera quelques minutes à faire des sauts hors de l'eau. L'une d'elle frappera de la queue avec fracas à quelques dizaines de mètres de nous. Et si les photos sont décevantes, les images gravées dans nos mémoires, elles sont extraordinaires pour les petits comme pour les grands.

L'après midi se finira par une partie de pêche, infructueuse mais qui aura le mérite d'enthousiasmer les petits. Léa s'excersera à la pêche au moulinet pendant près d'une heure sans que cela ne la lasse. Le vent chaud l'après midi, s'intensifie en fin de journée et nous décidons de faire l'apéro dînatoire chez les Borel, pendant que les enfants, une fois lavés et repus, sont chez les Papayouch, afin de passer une soirée pijama à 7 devant des dessins animés. Une bien belle soirée d'anniversaire pour moi, en compagnie de gens sincèrement agréable et avec qui le courant passe bien.

Demain chacun reprends la route de son côté. Certains en profitent pour faire un peu de macanique en ville, d'autres vont plus loin sur la côte, alors que nous reprenons la route direction le sud, dans le but de traverser d'est en ouest à hauteur de Comodoro et de quitter la côte, que nous suivons presque en discontinue depuis Salvador de Bahia au Brésil. 😜