Soleil ce matin. Elo va nous chercher le pain pour le petit déjeuner. Pendant ce temps, je relance la batterie puis part en expédition chercher une prise à adapter au secteur. Ne trouvant pas de prise, j'achète finalement un pistolet à colle à 15reals, dont je préleve le cordon.

Le frigo ne se lançant pas, je fini par prendre la tension dans la prise du camping. Résultat, un peu plus de 110V. Vu qu'on n'avait jamais utiliser le secteur jusqu'à présent, je ne mettais pas rendu compte que la tension électrique au Brésil était de 110V. Le frigo continuera donc de tourné au gaz. En revanche, on peut se servir des prises 220V du camion, pour recharger le PC ou la brosse à dents (ceux ci acceptant une tension entre 100 et 240V), évitant ainsi d'utiliser le convertisseur 12V-220V, qui s'avère être un gros consommateur. Le ciel, s'il est parfois clairesemé de nuages, reste ensolleilé faisant tourner les panneaux solaires à fond. Ça devrait donc le faire pour rester encore 2 jours sans souci.

Départ pour une promenade en bord de mer. Les plages sont distantes de quelques centaines de mètres les unes des autres. Entre chacune, les vagues viennent s'éclater sur les rochers, eux mêmes surplombés d'une luxuriante et très exotique végétation. Cocotiers et Bananiers mais aussi arbustes aux fleurs où se mêle le orange, le rose mais encore le jaune.

Appel aux parents et nouvelle de la France prise, Elo fait prendre la douche aux petits.

C'est officiel, Mathys sur sa volonté retourne en France et clôt le morceau de chemin qu'il aura fait avec nous durant près de 3ans. Il devenait compliqué, n'étant que tuteurs, de lui imposer notre volonté de voyage. Les tensions amenant la réflexion, nous validons, plutôt à contre cœur mais convaincu, son choix de s'en tenir là. Il ira donc comme il le souhaite, chez son Tonton David. Si nous accusons un peu le coup, l'investissement affectif de 3 ans de vie commune ne se balayant pas ainsi, lui se montre très excisté, comptant déjà le nombre de jours entre aujourd'hui et le 06 Août, date de son vol.

Nous poursuivrons donc l'aventure à 4+2 et non plus à 5+2.

En attendant, 1500kms environ nous sépare de Rio, croisons les doigts pour que la mécanique ou les péripéties du voyage ne s'en mêlent pas. Car nous redécouvrons ce qu'est d'avoir un impératif de calendrier. Grrrr.

Bref, demain sera un autre jour, sans doute émaillé d'averses mais nous ne devrions commencer à bouger qu'après demain. À voir... 😜