Le Réveil sonne à 7h50. Je remplis les eaux propres avec la cuve sur le toit. Nous partons direction Campo Grande une fois le plein de gazole fait.

Sur la route, les grands champs de maïs et de soja se succèdent. Sans grand intérêt. La chaleur se fait sentir, mais fenêtre ouverte pas de problème.

Après 380 km et un bol de salade avalé en roulant nous arrivons vers 15h à une station à l'entrée de Campo Grande. On remplis les 200litres d'eaux propres, mais le robinet est trop loin, ou le tuyau trop court, pour pouvoir remplir les 100litres du toit. Peu importe.

Les enfants s'amusent, une bonne heure, sur les agrès de remise en forme, installés à côté du restaurant. Certainement prévu initialement pour les routiers. Un petit café et s'est répartis.

La route se fait moins monotone et nous apercevons un paysage plus sauvage, avec des étangs, mais aussi de grandes prairies ou des centaines de bœufs, aux allures de buffles blancs, broutent. 2 Nandous et un Carpinchos se laissent même entrevoirs au loin.

Les camions sont encore légion et de toute taille. Les plus longs que nous doublons, ou qui nous double, font 30 mètres. La deux voies devient une voie, puis à nouveau 2 voies. Une constante, quelque soit le nombre de voie, la limitation de vitesse. 80 km/h pour les véhicules lourds et 100 km/h pour les légers. Les dépassements sont parfois dangereux et les brésiliens plutôt chaud de la pédale. Régulièrement, nous nous retrouvons presque à l'arrêt, passant sur une voie avec ralentisseurs et policiers. Ceux-ci, pour l'instant, font acte de présence et mis à part les voirs assis autour d'une table, nous ne les voyons pas faire autre chose. Tant mieux ceci dit, le zèle policier étant chose insupportable.

À la tombée de la nuit, donc 17h15 rappelons le, des blocs de rochers, aux falaises abruptes de plusieurs dizaines de mètres, surgissent de part et d'autres de la routes que nous avons emprunté quelques kilomètres plus tôt. Ils semblent surgirent de nul part. Avec le soleil couchant c'est un très beau spectacle qui ne dure pas, la nuit est là.

Enfin, nous nous arrêtons à une ancienne station service, où restaurant et hôtel (3 ou 4) sont encores ouverts.

Nous observons avec les enfants une colonie de fourmis énormes, qui a tracé un chemin, exempt de tout obstacle, jusqu'aux racines d'un arbre où visiblement, elles ont élu domicile.

Nous allons manger au restaurant dont les prix sont plus que correct. Pour 18 euros nous mangeons à 5 jusqu'à plus faim. Le rapport qualité/quantité/prix est correct même si le bœuf est trop cuit. Nous pouvons ainsi bénéficier du Wi-Fi. Celui-ci est déplorable et le bus qui vient de s'arrêter, déchargeant sa cargaison de touriste n'arrange rien à la qualité du réseau. Décidément dès que nous retournerons en Argentine, nous prendrons une carte SIM afin de ne pas être tributaire des réseaux Wi-Fi, tous plus pourris les uns que les autres.

Retour au camion pour le temps calme.

Demain peu de route pour atteindre notre destination, le GPS nous indiquant 70 km. Mais, il nous indique aussi 3h pour les faire... 😕 À suivre donc... 😜