Jeudi 22 Août 2019

Après le petit déjeuner, nous décollons. Toujours dans la montagne, à une altitude moyenne de 1000m. Il ne fait pas chaud, 12 °. On est toujours tous plus ou moins enrhumés depuis 4 jours maintenant.

La route reste sinueuse et nous paraît presque interminable lorsque les travaux, obstruant une voie sur les deux disponibles, s'en mêlent. Ceux-ci crés des fils d'attentes de près d'1km. Trois fois, aujourd'hui, nous serons arrêtés pendant 10 à 15 min, avant de repartir au pas sur quelques kilomètres, le temps que la file de véhicules s'étiolent.

Les dépassements sont toujours risqués, au Brésil peut être un peu plus qu'en France. Si ce n'est pas l'apocalypse non plus, la conduite de certains restent assez dangereuse. Et le mauvais état d'une partie du réseau routier n'arrange pas l'histoire.

On passe finalement Curitiba et filons en choisissant toujours l'itinéraire sans péage.

Si les forêts exploitées ont laissées place à une forêt plus sauvage, on trouve la route longue, surtout Elo et les matrues.

Nos problèmes de freins sont partiellement résolus. Pour le moment, nous pensons à une fuite sur l'un de tambours à l'arrière. On va essayer, en surveillant les niveaux, de descendre jusqu'à Fliorianopolis, à 178kms de notre arrêt du soir. Une concession IVECO est présente et la ville est située sur une presqu'île où la température sera certainement plus élevée qu'en montagne et nous offrira de meilleurs perspectives d'activité, en cas d'immobilisation du camion. 😜