Après le petit déjeuner, on décolle directement pour le centre de Colonia del sacramento. Petite ville de 21000 habitants, elle fut fondée par les portugais pour faire face à la ville, alors espagnole, qu'est Buenos Aires. En effet de l'autre côté du Rio de la Plata, qui borde la ville, c'est l'Argentine. La vielle ville à la particularité d'avoir su concerver son architecture aux influences portugaises et espagnoles. Le tracé des ruelles, de la partie portugaise, est sans logique apparente alors que celui de la partie espagnole suit la logique du damier, que l'on retrouve dans la plupart des villes sud-américaines. Le temps est doux, 20°, et des perruches nous accompagnent de leur chant bruyant, à l'entrée de la vieille ville. Une douceur de vivre ce dégage de ces ruelles, qui pour certaines d'entres elles débouchent sur la mer. Elles arborent nombre de couleurs, mélange de couleurs vives de certaines façades et d'une végétations grimpante très courante.

Un vieux fort ce trouvait là, il n'en reste que les remparts et la porte avec la reconstitution du pont levis. Quelques canons et un chemin de garde qui font le bonheur de Nahèl. Sa phase chevalier perdure. Direction le phare, situé dans la vielle ville, il se visite. Pas de chance, la visite est interdite aux enfants de moins de 8 ans. Après concertation, à 5, on décide de jouer la solidarité, personne ne grimpera au sommet. La déception des petits est vite oublié nous nous arrêtons au restaurant ; notre premier en Uruguay. Sur la place principale, jonchée de palmiers et de grands feuillus nous choisissons notre restaurant. En effet la proximité avec Buenos Aires fait de Colonia une destination prisée des Argentins. Il y a donc du tourisme ici.

L'occasion pour nous de goûter une spécialité. Ce sera donc "chivitos". On nous l'avait conseillé mais on ne savait pas ce que c'était exactement. Du pain,salade, tomate, viande (pas hachée), jambon, œuf... Autant dire un petit concentré de protéines. Après avoir bien mangé les petits râles un peu que nous repartions crapahuter dans les rues pavés. On tiens bon et nous flanons encore une bonne heure. La fatigue fait basculer Nahèl en mode fou-rires ce qui détends tout le monde. Retour au camion que nous avions laissé dans un parking surveillé. On avait dû laisser les clefs (c'est comme ça Ici) Content pas de souci. Les chiens veillaient au grain.

Direction la plage où avons élu domicile depuis mardi. Arrêt au magasin et au parc, avec jeux situé en face. L'occasion pour Elo d'échanger sur notre projet avec 2 Uruguayens se faisant prendre en photo devant le camion. Arrivé à la plage, nous suggérons de faire un brin d'école conscient qu'à cette heure les matrues, eux, avaient d'autres projets. Ce serra donc goûter pour commencer puis les matrues vont jouer une petite heure sur les rocher en bord de plage. A leur retour 3 ou 4 exercices les attendaient. Plutôt vite fait et surtout bien fait. Barbecue ce soir, le premier. Dans le pays où chaque maison dispose d'un, voir deux, énormes barbecues, il était temps. Et s'il n'est pas évident de choisir un morceau de viande quand tu connais déjà mal le noms des morceaux en français, et ben en espagnole c'est quelque chose. Mais pour le coup le morceau de porc, que nous avons mangé était fameux de l'avis de tous.

Après le repas temps calme. M'selle Léa se prends à vouloir faire des maths, pendant que les gars lisent. Nous ne la freinons surtout pas et finalement nous travaillerons près d'une heure.

On est bien là, et la météo annonce 3 jours de grand beau. On pense rester sur notre plage jusque là. 😜