Depart d'El Chalten direction Gobernador Gregores. Cette fois, on ne devrait pas revenir avant un moment sur El Chalten. Petite bise à Claire et Gauthier, que nous reverrons probablement sur Santiago du Chili ou aux alentours et on décolle.

Comme à notre habitude, il est déjà 10h30 passé et nous nous arrêtons faire quelques courses comme du pain, du jambon (pour une fois qu'on tombe sur un jambon pas dégueulasse) et quelques gâteaux pour le goûter. On fait le plein d'eau grâce au arroseur de la municipalité devant la banque et enfin direction la Ruta 40.

90 kms le long du lac Viedma (les lacs ici en impose tous) puis de retour sur la 40. On connaît déjà cette route pour l'avoir emprunté à l'aller. Seul les Guanacos ont changé de place, ceux-ci étant très nombreux dans cette pampa pas si désertique que ça. De plus et c'est suffisamment rare pour le signaler, pas une pic de vent ne viens ralentir ou chahuter le camion dans sa lancée.

Après un peu plus de 300 kms et 4h de route, Gobernador Gregores. Plein de gasoil en prévision de la route de demain car ici en Patagonie il ne faut pas te louper sur ton plein d'essence, sous peine de panne sèche, la moindre station étant distante de 300 ou 400kms. On en connaît certains à qui le vent (qui te fais monter ta conso en flèche, surtout pour les camping car avec capucine) à jouer des tours au point de se retrouver en panne sèche au beau milieu de rien, sans réseau. Ils en sont revenu donc jamais dramatique mais ça peut être long et chiant.

Nous retournons à La Anonima (mercado très courant en Patagonie) pour faire le plein de pâtes, de riz et de conserves en prévision de notre passage au Chili. D'une les prix y sont plus cher, de deux ce sont les seuls denrées alimentaires que nous sommes sûr qu'ils ne nous feront pas jeter à la frontière, les douaniers chiliens étant un peu tatillon sur pas mal de chose, dont la bouffe.

On se trouve ensuite un joli spot en bord de rivière. Les petits jouent comme des malades dehors et les chiens ne ratent pas l'occasion de se baigner. Moi je bricole le cordon du PC qui merde à charger ce dernier et Elo se pose, bras nus, au soleil sur une serviette étendue dans l'herbe. Le climat est clairement plus chaud et un air printanier se fait clairement sentir avec 24° dans l'air. Des jeunes du village s'amusent d'ailleurs dans l'eau et des familles viendront faire un assado plus tard dans la soirée.

On couche les matrues vers 20h45 mais Léa ne trouvera pas le sommeil avant 22h,comme souvent ces derniers temps. Du coup le matin, il faut régulièrement la tirer du lit. Ça promet pour l'adolescence.

Demain encore 350kms de route 40 déjà parcourus avant d'arriver à Perito Moreno où nous prévoyons de faire étape chez le vétérinaire et à la Senasa, passage de frontière oblige. 😜