Départ sous des trombes d'eau. On l'a pas vu venir celle là. En discontinu, il pleut. Sous le camion, 10cm d'eau ce sont accumulés.

Petit message à partir du Wi-Fi du restaurant, pour voir à nous faire envoyer le chargeur de batterie et 2 ou 3 bouquins pour les enfants. Départ vers 10h50.

Nous mettons un itinéraire sans péage. Si jusqu'à présent, ils ne représentaient que de modiques sommes, le nombre important et le prix de 9reals au minimum, nous incite à changer nos habitudes sur cet itinéraire. L'appli MAPS'ME est bien pour ça, elle nous indique le nombre de péage sur nos trajets prévisionnels. Et puis on longe mieux la côte et même si on traverse plus de villes, cela ce fait sur un axe plutôt large à chaque fois. Le pari s'avère payant ne serait ce que pour les poids lourds, que nous ne voyons quasi pas sur ce type de route secondaire. Mis à part 3kms de piste, que de l'asphalte plutôt correct. En revanche, les dos d'âne commence à me faire furieusement ch..... . On a l'impression que le Brésil les affectionnent autant que la France aime les ronds points, la signalisation en moins.

Sur le trajet, dans le sens invers, une moto se fait pousser et renverser par un automobiliste. Ce dernier paraît peu soucieux du sort du motard, qui ce relève mais boîte et ce tiens le coude. Belle glissade pour cet homme casqué mais dont on devine qu'il a entre 65 et 70 ans.

Donner un âge s'avère compliqué et hazardeux. Souvent les gens de petite classe, apparaissent plus vieux que l'âge qu'ils ont en réalité. Nous en avons fait l'expérience au Maroc. Force est de constater que nous ne vieillissons pas trop mal en France, la secu et la retraite doivent certainement y être pour quelque chose. Très souvent, nous avons constater que des personnes âgées travaillent encore comme serveurs ou autres métiers peu valorisés et éreintants.

Au bord des routes, les vautours ne nous surprennent plus à présent. Pas toujours la même espèce de vautours, en fonction de la région, mais ils sont pléthores à faire le nettoyage de carcasse de chiens, veaux, Carpinchos ou autres chevaux qui jonchent le bord des routes. En revanche, sous la pluie, nous n'avions jamais observés leurs postures. Ils se tiennent toutes ailes ouvertes. Parfois au sol mais le plus souvent sur un poteau électrique ou un arbre.

Finalement la nuit tombant, nous trouvons un spot en bord de plage à Macaé. Une fois garé sur les places de parkings, nous avons la porte latérale qui donne sur la route et l'autre côté du camion (le gauche donc) qui donne sur un trottoir, une piste cyclable et enfin la plage de sable à moitié envahit par une plante basse et quelques cactus. Ces plantes naturellement présentes, évitent l'érosion des plages contrairement aux cocotiers planter par l'homme pour idylliser les bords de plage.

Petite promenade le long de cette grande plage où quelques restaurants et salles de sport se partagent la vue et repas.

Demain plus que 220 km afin d'atteindre Rio de Janeiro. 😜