Réveil émerveillé par le paysage autour de nous. Franchement de toute beauté. On restera de longues minutes (près d'une heure) a observer la faune et la flore qui nous entoure avant de décoller direction le glacier du Perito Moreno.

À l'entrée du parc, Elo passe à l'arrière afin que les chiens ne se manifeste pas étant interdit dans l'enceinte de celui-ci. On comprend bien l'interdiction, ils ne sortiront donc pas du camion avant ce soir que nous ressortions.

L'entrée payée (800 pesos x 3) nous poursuivons la route sur 30 kms. Celle-ci est magnifique, serpentant dans la végétation et les arbres. Rapidement, nous l'apercevons, le Perito Moreno. On nous en a beaucoup parlé, on a vu beaucoup de photo où de reportage, mais à son approche une certaine excitation nous gagne. Nous sommes emerveillés et si Léa se montre moins sensible à ce spectacle, Nahèl, lui, est très enthousiaste.

On s'arrête à un point de vue où nombre de bus transportant les touristes s'arrête également. Le vent est assez fort mais le ciel est plutôt dégagé malgré quelques passages nuageux.

Arrivé au parking nous laissons donc le camion avec les chiens et nous nous dirigeons vers les passerelles. Nous avions peur de l'affluence mais l'entrée que nous choisissons est dépourvue de touristes. Une femme du parc nous met en garde sur la difficultée à venir. On ne comprends pas trop, visiblement les petits Argentins ne doivent pas marcher beaucoup car le sentier de la côte, comme il s'appel, ne fait que 1,7 kms, autant dire une bagatelle pour nos randonneurs en herbe.

Dès les premiers mètres, nous apercevons plus ou moins au loin le mur de glace qui s'avance sur le lac que nous longeons. De part et d'autre des arbres morts et couchés en bord de lac ajoute un côté féerique à ce tableau vivant.

À l'approche du glacier, env 300 m, les enfants et nous sommes abasourdi par la hauteur du mur de glace s'érigeant devant nous. D'un bleu translucide et d'un blanc neige, nous apprécions tous ensemble ce spectacle. La masse des visiteurs se dilue sur les kilomètres de passerelles aménagées. Beaucoup de français, comme dans les très nombreux spots touristiques en Argentine, décidément nous sommes une nation de voyageurs.

On longe le glacier sur les passerelles qui montent et descendent jusqu'à voir la "mer de glace" qui le compose jusqu'à perte de vue au pied des montagnes alentours. Certains blocs de glace ce décrochent s'éclatant dans le lac avec fraquas. Il est étonnant d'entendre le décalage sonore, d'environ 2 secondes, entre le moment où l'on perçoit l'impact et le môme t ou celui-ci arrive à nos oreilles. Nous prendrons le temps de manger, un peu à l'abri du vent, face à ce spectacle hallucinant.

Sur le chemin du retour, que nous choisissons de faire par les mêmes passerelles, nous prendrons le temps de la contemplation malgré le froid. Les petits commencent à trouver le temps long et froid. Aussi après 3 bonnes heures, nous décidons de quitter ce lieu féerique pour regagner le camion et le chaud.

Retour sur El Calafate, exténué par cette journée pleine d'émotion. Les 80kms paraissent long mais le jeux en vaut la chandelle.

Arrivé sur El Calafate, nous retrouvons Claire et Gauthier, des amis rencontrés au Brésil puis sur Buenos Aires. S'ensuit une soirée apéro très agréable dans un spot abrité du vent à l' entrée de la ville avec Wi-Fi et point d'eau.

Demain la météo s'annonce pluvieuse, aussi nous en profiterons pour faire école. 😜