Ce matin, après le petit déjeuner Elo fait école aux enfants. Vers 11h30, nous nous dirigeons dans le terminal tous les quatre. Nous patientons finalement près d'une demi-heure et voyons débarqué un avion sans que les tantes ne sois présentent. Petite inquiétude, même si nous avons eu contact la veille avec elles, nous permettant d'avoir la confirmation qu'elles étaient bien à Lima et qu'elles avaient bien regagné leur hôtel.

Finalement c'est vers midi, que nous les apercevons enfin. Retrouvailles chaleureuses, cela fait du bien de voir de la famille. Une fois les embrassades terminées, nous passons vers le guichet des locations de voiture. Le mec nous accompagne jusqu'à la voiture qui se trouve être une Toyota Yaris plus grande que ce qu'elles imaginaient, puisque la voiture est dotée d'une malle arrière contrairement aux Toyota Yaris de France. Nous découvrons également que c'est une voiture automatique, ce qui n'enchante pas vraiment Marie-France. Une fois le tour de la voiture effectué, chacune leur tour se familiarise avec cette dernière en faisant un tour de parking. Quand on voit la conduite des Péruviens, nous appréhendons également ce changement de dernière minute. C'est finalement tatan Jacqueline qui se met au volant et nous voilà partis pour gagner leur hôtel qu'elles avaient préalablement réserver. 

Nous mettons près de 1h30 pour faire les 11 km qui sépare l'aéroport de l'hôtel. La conduite en ville est vraiment du sport. De mémoire dans le voyage nous n'avons jamais connu une telle circulation au sein d'une ville, mais bonant malant tatan Jacqueline s'en sort vraiment très bien et ce malgré l'appréhension de Marie-France à côté qui lui rappelle régulièrement les 1000 € de caution. Hé hé hé que d'aventures.

Leur petit hôtel se révèle être une chambre d'hôte dans un petit quartier sécurisé par des portails à chaque entrée. Nous convenons avec la personne qui nous accueille de rentrer la voiture dans la cour de la maison, nous permettant ainsi d'installer le camion dans la rue au pied de la Villa. Une fois, les valises posées dans le salon et les clés de la chambre, de la maison et du portail de la rue récupérés , nous partons à pied en direction du centre afin d'aller nous restaurer.

Nous effectuons tous les 6, près de 2 kilomètres pour accéder à la Plaza de Armas, place principale de Arequipa. Cette dernière est splendide, ceinturée par des bâtiments coloniaux aux arcades spectaculaire. À côté de la place, soit prêt de 110 m est constitué d'une façade de la cathédrale d'Arequipa. En réalité, il s'agit d'une façade de parement car il s'agit bien du côté de la cathédrale.

Nous repérons, un restaurant situé sur les balcons au-dessus des arcades, nous offrant une vue sur l'ensemble de la place. Nous montons donc les 26 marches (compter par Marie-France) pour accéder à cette terrasse. La vue y est effectivement remarquable sur ce qui est peut-être bien la plus belle place que nous ayons vu. Nous commandons à manger, brochette d'alpagas, entrecôte d'alpaga sauf pour tatan Jacqueline qui ne tiens pas particulièrement à cette viande. C'est un restaurants plutôt adressé aux touristes, et le prix sans fait ressentir, notamment si on le compare à l'ensemble des petits restaurants à destination des Péruviens que nous avons pu faire jusqu'alors. Nous commençons le repas par un apéritif bien mérité composé de Pisco Sour. Si Jacqueline ne connais pas ce breuvage, Marie-France elle en garde un très bon souvenir. Nous ne sommes pas déçu, tant par le goût que par la quantité. En effet nous avons un pichet chacun ainsi qu'une bolinette en terre. Le pichet est plein et la bolinette également, un vrai régal.

Il est près de 17h lorsque nous finissons et que le serveur nous propose d'accéder à la toiture du restaurant afin de prendre des photos avec une vue imprenable sur le centre historique. Lorsque nous redescendons, nous dirigeons vers le couvent Santa Catalina. Nous apprenons que ma mère l'a déjà visité à l'époque ainsi que Marie-France lors de son voyage en 2006 et que toutes les deux en garde un souvenir mémorable.

Il s'agit vraiment d'une ville dans la ville, puisque le couvent s'étend sur près de 2 hectares. Nous parcourons ces petites ruelles couleur orangée ou bleue , visitons les jardins, les chambres, les cloîtres avec le soleil couchant pour finir de nuit éclairé par les feux de cheminées et les bougies. Pour Marie-France qui l'avait fait de jour, la visite prend une autre dimension, ne manquant pas de la charmer de nouveau. Nous sommes tous sous le charme de cet édifice érigé au milieu du 16e siècle.

Lorsque nous sortons la nuit étant déjà bien installé, nous profitons des formidables lumières qui éclairent la place. Celle-ci prends encore une autre dimension. Nous finissons par partir en direction de l'hôtel en prenant garde de rester dans les rues principales car il fait déjà très sombre.

Les tantes découvrent alors leur chambre et ne sont pas déçues. Je leur monte les valises et chacun regagne alors son logis pour y passer la nuit. Une très belle première journée. Demain, nous irons parcourir de nouveau le centre historique, Marie-France et Jacqueline ayant réservé pour 2 nuits. 😜