Réveil à 7h15, Pierre et moi nous levons. On laisse les enfants au lit le temps d'arriver sur le site de la vallée de la Luna. (c'est vraiment exceptionnel)

Nous arrivons à 8h sur le site, nous sommes les premiers arrivés avec une cycliste. L'heure d'ouverture officielle étant 9h. Mais le garde de nuit nous laisse passer sans problème après avoir payé 5000 pesos. Environ 6€.

Le site se visite à bord de son véhicule, il y a 2 arrêts où sont programmés des balades dans la vallée, un de une heure et l'autre d'une demi heure. Avant d'entamer la première, les enfants se préparent et nous déjeunons.

Nous partons bien cremé et avec casquette, même si le matin il y a une petite fraîcheur le soleil cogne. Nous marchons dans le sable, car la valle de la lune est un mélange entre dune de sable noir, montagne désertique et désert caillouteux.

Cette première balade est somptueuse, nous prenons de la hauteur et avons de ce fait une vue panoramique sur la vallée. En plus, nous sommes pratiquement seuls. Nous prenons beaucoup de photos de ce panorama incroyable. Aucun signe de vie sur ce site. Il y a une grande dune de sable ou nous ne pouvons pas marcher et heureusement car le fait que la dune soit sans marque, est beaucoup plus impressionnant.

Après plus de 3h sur le site, nous sortons et allons faire quelques courses à San Pedro, histoire découler nos derniers pesos Chiliens. Nous achetons viande et légumes.

Ensuite nous partons direction la frontière de la Bolivie. Mais la route sortant de San Pedro monte beaucoup, plus que ce qu'on pensait. Et là le bouchon du vase d'expansion ne tient plus et si nous avions pourtant gravit bien plus raide les jours précédent, s'en est trop. Un geyser jaillit sur le côté, projetant le bouchon dans le bas côté gauche. Le bouchon extérieur ne tient pas la pression comme il le devrait. On s'arrête donc sur le bas côté qui n'est pas très large. Cela dure quelques minutes, le temps de remettre un peu d'eau et de s'extirper sur une plate-forme à 200m de là. Pierre remet de l'eau et tente de revisser le bouchon jusqu'à ce qu'il se bloque, usant de bande caoutchouc. On repart et nous dépassons finalement Calama.

Calama est une ville minière et pour cause, non loin de là se trouve la plus grosse mine de cuivre du monde. À elle seule elle contiendrait 13% des réserves mondiales. Ça se voit. Moultes camions bennes sont présent sur la route. Sur les abords, on voit même des camions aux roues sur dimensionnées de 3m de haut.

Finalement, on quitte la ville et nous montons lentement mais sûrement à plus de 3700m d'altitude. Nous longeons une voie de chemin de fer qui semble encore en activité. Parfois la route la coupe mais aucune barrière ou feu ne signal l'arrivée des trains. Après quelques dizaines de kms, nous nous arrêtons finalement sur le bord de la route. Peu de passage, on ne devrait donc pas être embêté par la circulation. Nous ne sommes qu'à 80kms de la frontière.

Lorsque l'on coupe le moteur du camion, le bouchon lâche de nouveau la pression. Pierre regarde alors le vase et constate la fuite. Il fond du plastique pour boucher le trou. Brosse à poil, feutre usagé, bouteille plastique, tout y passe. Cela devrait le faire. Après une bonne heure, le temps d'un film pour les enfants, le trou semble colmaté.

Demain, nous passerons la frontière Bolivienne espérant que la réparation tienne. 😜