Mardi 22 octobre 2019.

Apres avoir levé le camp, nous continuons sur la Ruta 3. Grande ligne droite jusqu'à Comodoro R. Nous n'effectuons pas d'arrêt dans les différents spots à faune marine (pingouins notamment) se situant sur le parcours, ayant eu notre dose de piste et de poussière pour quelques jours.

La ville de Comodoro R semble sortie de nul part. Beaucoup de petit pavillons tous identiques à l'entrée nord de la ville. Au milieu, de notre cheminement dans la ville, le port, qui semble plutôt actif. A la sortie, au sud, nous découvrons un quartier Respuesto (mécanique) immense. On sent bien que c'est la dernière grande ville avant d'arriver au grand sud.

Puis nous prenons plein Ouest afin de laisser la ruta 3 qui ne présente que peu d'intérêt, si ce n'est des troupeaux de Guanacos (sauvages) traversant ou broutant à quelques mètres de la route.

La RN 26 empruntée, sillonne de petite colline très peu verdoyante et très minérale aux couleurs chaudes. De partout, émerge des puits de pétrole. Impossible de les dénombrer, tant ils sont nombreux et clairsemés sur les 160 kms qui nous séparent du lac Musters, à côté de la petite ville de Sarmiento. Nous croisons sur ce trajet, silloneux et avec quelques petits dénivelés, des dizaines de pick up aux écussons des sociétés pétrolières. Visiblement toute la région vit du pétrole, ce qui me sera confirmé plus tard par les municipaux de Sarmiento.

Arrivé sur Sarmiento, nous visons un spot en bords de la lac. Celui-ci est assez conséquent et présente des eaux bleus avec pour horizon une chaîne de petite montagnes. Si ce n'est pas les Andes, l'alliance des deux semble paradisiaque.

Finalement, alors que nous tentons de nous poser à une heure convenable, je ne trouve rien de mieux que de m'avancer trop près de la plage de sable associée à des graviers. Au moment où je me rends compte de l'épaisseur de sable, il est trop tard. Il faudra 3h de pelletage en vain, avant qu'un habitant n'est prévenu les municipaux de notre déconvenue.

Ceux-ci nous aident mais ni leur pick up, ni le 4x4 d'un ancien qui passait par là, ne permet de faire bouger le camion, qui repose maintenant sur le pont arrière et le pare choc. Ce sera donc une dépanneuse poids lourds qui armée de son treuils nous sortira de là. 2500pesos. Nous avons l'impression que la somme sera répartis entre les 4 municipaux et le garagiste, mais qu'importe nous sommes sortie de là. Ce n'étais pas gagné car en plus, il apparaît que c'est aujourd'hui le super clàsico entre Boca Juniors et River Plate, deux équipes de football de Buenos Aires.

Pour le payement, ils m'accompagneront au 2 distributeurs de la ville et dans un supermercado, afin de retirer, mais ça ne marche pas. Finalement, nous payons en dollars US et le dépanneur nous rends la différence en pesos Argentins.

Retour à 21h30 au camion, rincé et sablonneux jusqu'au cou. Les petits sont couchés et nous passons une petite soirée tranquillou en bord de lac. Beau temps et pas trop de vent. Demain nous profiterons de la beauté du paysage, du beau temps et surtout de l'absence de vent (omniprésent depuis notre entrée en Patagonie) pour rester ici se promener.😜