On prends le temps du petit déjeuner. Nahèl joue dehors avec les cailloux. Les gros rochers présents sont fendus par la différence de température entre le jour et le nuit. Le bloc reste entier mais fissuré au point que l'on peut le scindé en plusieurs morceaux.

On repart finalement mais après seulement 10kms, je sens, en passant la main, que l'eau coule du vase. Je pense d'abords au collier de la durite qui semblait fatigué. Je le change. 

On avance et au bord de la route, on découvre une lagune magnifique avec moultes flamands roses. Je n'ai pas trop la tête aux paysages mais Elo prends quelques photos. 

Malgré le remplissage en plastique fondue, il persiste une légère fuite sur le vase. On s'arrête donc et je vire une partie du plastique pour finir par regarnir de pâte à joint (récupéré il y a au moins 6ou7ans dans un ancien garage lors d'une manœuvre aux pompiers), de colle à joint acheté en Argentine, d'un bout de maillet caoutchouc dont le diamètre correspond après retaillage à l'orifice sur le vase, de colle Sika ainsi que d'un morceau de plaque caoutchouc qui, une fois collé viendra en appuie contre la carrosserie. L'étude et la mise en œuvre prendront quelques heures.

Pendant ce temps, Elo fais l'école aux matrues. La séances est plutôt productive. Les enfants sont plutôt cools et dessinent énormément.

On reprend finalement la route. Celle-ci est vraiment jolie et ce malgré la couverture nuageuse. Les reliefs sont composés de volcans, de lagunes et de petits salars. Nous voyons même un trains de marchandises avec des sillots sur les wagons, qui paraît interminable. Assez surréaliste dans ce décor et à cette altitude.

Nous arrivons aux alentours de 17h30 sur Ollagüe. On fait le plein d'eau devant la mairie après avoir demandé l'autorisation. Nous purgeons la vieille eau, remplie en Argentine qui était plutôt chargé en terre. Les enfants sont pour le coup très excités et cris beaucoup. Nous les envoyons plusieurs fois à quelques dizaines de mètres du camions afin de ne pas crier dans nos oreilles mais ils reviennent toujours comme des boomerangs. Nous avons guère de patience en cette fin de journée et ça se ressent.

Finalement, au vue de l'heure tardive, nous décidons de passer la frontière que demain. Celle-ci est seulement à quelques centaines de mètres. Espérons que les certificats des chiens soient toujours valable. Une journée de m....a oublié rapidement. Mais demain, la Bolivie, in challah 😜.