Réveil aux aurores (7h30 😉) dans la cour de la concession IVECO. Nous plions en laissant dormir les enfants. Finalement un mec vient récupérer le Camion, nous invitant à patienter dans le salon. Café et chocolat chaud sur de vrai canapé en simili-cuir, on est pas mal, même si tout ceci est bien matinal.

On profite du lieu et du temps pour faire école. C'est difficile et laborieux. Les enfants expriment de manière évidente, une envie de retourner en France ces derniers temps. Comme nous avons tous nos moments, cela ne nous inquiète pas plus. Et que l'on se rassure, cela ne les empêche pas de profiter et de jouer. Mais il faut en parler.

Pour le midi, repas "offert" par Iveco. Une cuisse de poulet et des pommes de terre à l'eau da's une barquette plastique. Pas de méprise, la bouffe est faite sur place et pas dégueulasse. Dans le réfectoire un grand grill de 3 mètres de large à vu une 50ène de cuisse de poulet se faire dorer la pillule. Quelques pommes et bananes ainsi que de la gélatine goût frambroise. Le même truc que l'on donne aux personnes ayant des difficultés à la déglutition, mais avec un arôme (chimique et artificiel) de framboise. Les e'fants ont trouvé que cela avait le goût du bonbon. Beurk...

Nous passons une partie de l'après midi à consulter l'actualité Argentine. Tendu apparemment, nous devrions voir pas mal de mouvement sociaux s'exprimer en ville. Le peso a encore chuté, passant à 1 euro pour 62,23 pesos Arg. Les 5000 pesos Argentin que nous avions retiré avant le Brésil(ne pensant pas le faire), sont passés d'une valeur de 100€ à 80€. A priori cela devrait être bon pour notre budget de touriste, car l'inflation de certains prix n'excèdent cependant pas la dévaluation de la monnaie. Bref, on se prend un ou deux court d'économie pour les nuls et c'est pas facile de s'y retrouver.

Finalement, vers 18h le verdict tombe pour le camion. On nous avait prévenu que la pièce n'était pas réparable, (quelques heures de perdu sur la fin de matinée et de début d'après midi) , mais vers 15h, ils avaient trouvé l'équivalent. Le maître cylindre changé, ils font la vidange, comme demandé, changeant les filtres à gasoil et à huile. Une ampoule à l'avant droit et le tour est joué. Finalement, l'heure tardive, empêche le mécano de faire l'essai routier ce qui est repoussé à demain matin. Ayant amené le camion de l'atelier aux parkings, je peux affirmer qu'ils doivent puger le circuit arrière. Bref ce sera pour demain matin.

En revanche, quelle ne fut pas ma surprise en découvrant la facture. 57000 pesos (j'arrondie à quelques centaines de pesos près) soit près de 900 euros. Sur la facture 25 heures de main d'œuvre son facturé !!? À 1850 pesos l'heure (30euro env), cela n'est pas cher mais pour 25 heures ça commence douiller. Je refuse le payement, car la journée de travail ne durant que 10 heures, cela n'a pas de sens. On me sort le coup de la difficulté du travail et le fait qu'ils soient 2 à le faire. Le foutage de gueule. Il n'y a rien de difficile à changer le maître cylindre et à faire une putain de vidange, tout étant accessible. Et avoir besoin d'être deux pour faire ce taf, relève de l'incompétence. Mon espagnol est plutôt compréhensible (aidé par Google si besoin) et le réceptionniste ainsi qu'une secrétaire se retrouve un peu con sur le moment. C'est à ce moment que l'on apprends que nous ne pourrons bouger ce soir. On convient donc de revoir tout ceci demain, en présence du chef. Mais même en présence du président Argentin, nous refusons de payer une telle somme, c'est dément. Bref la lutte sera dur demain, car le boulot étant fait, je ne sais pas trop nos recours. Mais quoi qu'il arrive, ça va chier sec 😠. Si la préparation de nos réparties pour demain matin permet de nous mettre très concrètement à l'espagnol, la leçon risque de coûter cher !! 😜