Réveil avec le téléphone à 9h. Hier soir, plus de batterie dans la cellule. Résultat, ça me trotte dans la tête une partie de la nuit. Alternateur, disfonctionnement ou simplement décharge de la batterie car forte consommation. Finalement dès le levé je prends mon multimètre et recherche, pendant que le reste de la famille, prends le petit déjeuner.

En y réfléchissant et en voyant que l'alternateur marche, je pense à une forte consommation la veille. En effet, peu roulés ces derniers jours, notre emplacement dans le camping est à l'ombre, donc les panneaux solaires ne donnent rien et Aline et Benoît nous ont donné plein de film et dessin animés nécessitant de brancher pendant des heures, PC et disque dur. Ça colle.

Départ donc avec 30 min de retard sur le planning prévu.

Aujourd'hui nous passons la frontière brésilienne direction le PANTANAL Sud. Le Pantanal est la plus grosse région marécageuse au monde, 2 fois plus grande en superficie que la France. Des centaines d'espèces animales y vivent et nous avons de grandes chances de faire quelques belles rencontres.

Le passage de frontière est long et demande de la patience, temps de midi oblige. L'attente dans le bureau ce fait avec un policier sympa. Les papiers sont près en 10min, mais nous avons compris qu'un de ces collègues, croisé plus tôt, souhaite visiblement nous emmerder un peu. Il l'appellera 2 fois au téléphone face à l'impatience des enfants dans le bureau. Il faut dire que c'est pratique d'utiliser le peu de patience des enfants pour faire avancer les choses. Finalement ne venant toujours pas après une petite heure, il nous laisse partir sans aucune fouille de camion...

On roule jusqu'à trouver une banque pour retirer des Réal brésiliens. Nouveau taux de conversion, encore une gymnastique mathématique, pour savoir le prix des choses.

Le gasoil reste dans les 90cts le litre, c'est correct.

On trace ensuite sans s'arrêter. Le repas de midi (14h30) se fait donc en roulant pour récupérer sur notre retard pris à la frontière.

Le paysage est majoritairement composé de champs de maïs, immense et seul le relief vallonné ainsi que les nombreux dos d'âne permettent de casser la monotonie du trajet. L'un d'eux nous surprend d'ailleurs... à 70 km/h, debout sur les freins, ça nous chahute un peu. Heureusement il n'est pas cassant comme certains de ces prédécesseurs.

Les camions sont toujours omniprésents, mais à chaque traverser de ville ce sont les coccinelles et vw combis, dernière génération (ayant été frabriqué ici jusqu'en 2012), qui se montrent très présent.

Les enfants font donc école pendant le trajet. Plutôt efficace aujourd'hui bien que Mathys soit toujours obligé de commencer avec de la mauvaise volonté, pourtant il progresse bien mais cela lui coûte de ce concentrer.

La nuit tombée à 17h15, on continue encore plus d'une heure. Il fait plus chaud également.

Finalement, nous nous arrêtons dans une station indiquée sur l'appli. Elle est en ville, le parking n'est pas grand et on se fait déloger 2 fois pour finalement ce caler derrière le restau de la station.

Mon fusible des feux Stop a cramé, et ayant la flemme de chercher dans la malle de toit, je demande au pompiste. Ils n'en vendent pas, mais 20 min plus tard alors que nous revenons de faire une course ou deux, le pompiste m'interpelle de loin. Un de ces clients doit pouvoir me dépanner. Le portugais et l'accent Brésilien sont difficile à appréhender en cette première journée. Mais on se fait comprendre et le gars revient 10 min après avec une poignée de fusible, pour 10 Réals (2euros).

Repas dans le camion, temps calme, dodo pour les petits et petit film pour nous. Demain nous voudrions faire les 400kms qui nous restent pour arriver jusqu'à Campo Grande. Nous devrions rejoindre ensuite Aline et Benoit à Bonito ou peut-être avant, pour faire les excussions dans les marais ensemble. À voir... 😜