Réveil avec vue sur le lac . Nous ne nous en étions pas rendu compte hier mais nous nous sommes arrêtés sur le mur du barrage. Nahel passe un long moment à observer un chantier qui se situe en aval du mur. Léa se réveille la dernière, elle a du mal à émerger ce matin. N'ayant rien pour le petit-déjeuner , nous prenons la route peu de temps après.

Celle-ci ce veux presque aussi large qu'une piste cyclable à double sens de circulation. Aussi sur une cinquantaine de kilomètres, nous serrons les fesses lors des croisements avec d'autres véhicules. Le paysage est superbe et la route sillonne une forêt luxuriante comme cela fait longtemps que nous n'en avons pas vu. 

Alors que nous sommes à plus de 100 km de notre point de départ de la veille, Elo se renconte que j'ai une fois de plus oublié la carte bleue dans le distributeur. Une fois un réseau téléphonique retrouvé, nous faisons le nécessaire pour la bloquer , en espérant la retrouver lorsque nous redescendrons sur Salta.

Nous passons la ville de San Salvador de Jujuy sans marquer l'arrêt et commençons à monter le col pour accéder à la Quebrada de Humahuaca. À hauteur de Pumamarca. 

Charmant petit village au cœur des montagnes coloré de la Quebrada, nous trouvons un petit restaurant dans lequel nous essayons la viande de lama. Plutôt bonne en elle même, ce sont les accompagnements que nous trouvons secs et pas à la hauteur des avis lu sur un guide. 

Parcourons ensuite une bonne partie de l'après-midi le village, aussi coloré que les montagnes qui l'entourent. En effet beaucoup d'artisans exposent diverses choses. Cela va des bibelots en bois, aux assiettes en terre cuite, en passant par les nappes et autres poncho en laine de lama. Le village est surchargé de touristes de tout horizon. Aussi, trouvons-nous ce dernier, qui manque un peu d'authenticité. Les balades en revanche autour du village sont sublimes de part les paysages qui nous entourent. En effet, pas une montagne ne présente les mêmes couleurs, certaines d'entre elles en arborant près de 7.

Nous reprenons finalement la route, en fin d'après-midi en direction du village de Tilcara, situé à 25 km plus au nord.

Arrivés en fin d'après-midi à Tilcara, nous nous retrouvons avec le camion au cœur du village. Celui-ci aux rues étroites est bondé de monde et de voiture stationnée. Le camion passe tout juste, avec seulement 2 ou 3 cm de chaque côté. Son rayon de braquage et sa largeur réduite nous permettent de nous sortir de là sans sueur froide. Nous réalisons le tour de la place surchargé de Camelot en tout genre, et nous garons dans une petite rue afin de réaliser quelques courses. Là encore musique avec un camping-car nous ne pourrions accéder et nous garer dans ces rues étroites. On parle souvent des ennuis que nous avons avec lui, aussi est-il important de rappeler les avantages et points positifs de temps à autre.

À la carniceria(boucherie) nous retrouvons par hasard Nahuel, l'auto-stoppeur que nous avions rencontré quelques semaines plus tôt. Nous échangeons un moment et retournons au camion afin de nous trouver un spot pour la nuit.

Si nous optons au début pour un camping, le prix prohibitif de celui-ci en lien avec des prestations proposées, nous incite, après débat entre élo et moi, à aller nous poser à l'extérieur du village. Elo avait raison, nous trouvons un spot plutôt calme au bord d'un petit terrain de foot avec asado et petit appentis fait de bric et de broc.

Nous en profitons pour faire un asado et couchons les enfants aussitôt que possible.

Demain visite des ruines précolombiennes de Tilcara. Nahèl et Léa apprécient ce genre de visite, car ils déambulent dans les vestiges en prenant possession grâce à leur jeux. 😜