Réveil à 8h00. Les petits étant déjà réveillés, on en profite pour déjeuner et se préparer pour aller au Corcovado.

On constate que le camion est bien ombragé en raison des immeubles à 20 étages et des arbres. Ce soir, nous le bougerons pour le mettre en face là où le soleil irradie de ses rayons.

Nous partons donc à l'aveugle à la recherche d'un bus nous menant en ville. À 300 mètres du camion, une station de bus. Nous demandons au chauffeur, et malgré notre portugais plus qu'hésitant nous arrivons avec l'aide d'une jeune fille à nous faire comprendre.

À l'arrêt de bus nous concernant, nous descendons et un jeune homme qui descend avec nous, prend la peine de nous guider jusqu'à la bouche de métro.

Le métro donc. Pas l'habitude, mais c'est plutôt intuitif du moment que l'on connaît la station de destination. Heureusement le guide, même daté de 2013, nous renseigne sur ce point. Ce sera donc station "lagao de Machado".

À la sortie, Elo et moi retrouvons un quartier que nous avions explorer en 2013. Quelques souvenirs jaillissent mais déjà des guides, pour le Corcovado, nous sautent dessus tout peine arrivé sur la place. On décline gentillement mais le bougre est tenace et seul l'ignorance aura raison de son insistance. Il n'apprécie du coup pas trop et j'imagine que les derniers mots entendu n'étaient pas des louanges.

Nous choisissons de parcourir les 2kms à pied pour rejoindre le funiculaire qui déssert la mythique statue.

Au guichet, prise de tête avec la guichetière, qui fait du zèle concernant l'âge des enfants. Ne nous baladant pas avec nos passeports, nous réussissons à nous connecter au Wi-Fi pour accéder à notre boîte mail et montrer ainsi les copie. 260 reals tout de même, mais la monté en vaut la peine, et je suis le seul motivé pour parcourir la grimpette à pied. Il s'agit d'un funiculaire comme ceux que l'on trouve à Chamonix, la pente étant plutôt similaire à celui de St Gervais, abrupte donc.

Une petite heure d'attente devant nous avant le prochain train. Aussi nous en profitons pour consulter nos mails. Narbonne accessoire à donné suite concernant le boîtier chargeur qui a grillé. S'il reste deux ou trois modalité à confirmer, il semblerait qu'ils nous proposent un autre chargeur sans frais, si ce n'est l'expédition. De plus, ils répondent avec professionnalisme à deux ou trois questions techniques posés, me permettant d'envisager un dépannage en attendant avec un coupe batterie,faisant charger la batterie auxiliaire lithium en direct sur l'alternateur 12V dédié. Restera un peu de fil 16mm2 à trouver et peut être une pince à sertir. À voir donc.

Séparé dans le wagon, le trajet en funiculaire se passe bien. Nous nous rendons compte de l'attrait touristique de la ville car la langue française s'entend souvent, dans la file d'attente mais également dans le wagon rempli. Que des couples.

Arrivé au terminus, il faut encore gravir quelques dizaines de marche (un ascenseur est néanmoins présent) pour accéder au socle du colosse. La statue reste impressionnante mais sans aucun doute c'est la vue qui est le véritable spectacle. Des hordes de touristes de toutes nationalités se photographies, tantôt face à la vue, tantôt face au christ, allant même jusqu à ce coucher au sol pour avoir le meilleur cliché. Les plus férus de clichés parfaits ce font même prendre en photo dans un mini studio avec écran vert. Le photographe rajoute ensuite le fond, en l'occurrence la statue du christ. Le résultat est certe impeccable, n'ayant aucun touriste au pied la statue, mais reste très artificiel. On peut même faire sa photo au pied du Christ Rédempteur sans y être aller, le studio étant sur la montée des marches d'accès.

Nous concernant, nous n'échappons pas à la frénésie photographique. Sous toutes les coutures, en mode selfie ou gros plan, nous photographions la statue, avec ou sans nos têtes. Nous immortalisons aussi, grâce à quelques clichés, la vue et en profitons visuellement. Il faut dire que le site permet une vue à 360° sur Rio de Janeiro permettant de se rendre compte de la magnificence de la baie et de la particularité de cette ville, construite au pied et autour d'énormes montagnes, plutôt coniques, et inondés de végétations. Quelques favelas à flanc de collines restent perceptibles malgré l'effort fourni par la ville en 2014 et 2016 (coupe du monde et JO "obligent") pour les repousser à la périphérie de celle-ci. Après avoir situé la très connue Copacabana, la très chic Ipanema, le fabuleux parc de Tijuna, le pain de sucre et avoir fait le tour du belvédère, nous redescendons de quelques marches pour ce poser boire un coup sur la terrasse du monument.

Nous redescendons et nous apprêtons à faire le chemin inverse. Le funiculaire, 2kms à pied, le métro et enfin le bus. Sauf qu'à la sortie du métro, nous nous trompons de ligne de bus. La prononciation brésilienne nous fait faute et 2 employés, nous confirment la ligne 876 alors qu'il aurait fallut prendre la 550. Après un rapide coup d'œil sur le GPS, nous nous rendons compte de la bourde et descendons. Nous réussissons à monter dans le bon bus et là encore la gentillesse des Cariocas se fait sentir. Une femme nous arrêtera le bus à notre arrêt (bien que là, pour le coup, on l'avait repéré) alors qu'elle nous avait aidé a communiquer avec le chauffeur à notre entrée dans le bus.

Il est maintenant 18h15 et nous arrivons seulement au camion. La nuit est déjà tombé depuis une petite heure, et nous rentrons claqué de ce périple.

On déplace le camion, les voitures ayant déserté les places de stationnements. La journée, il y a pas mal de monde. Déjà parce que c'est une magnifique promenade aménagée en bord de plage (piste cyclable, trottoir large) et parce qu'a la fin du parking une grande étendue herbeuse permet aux nombreux délta-planes d'atterrir. Il propose au touriste, le survol de la baie de Rio.

Demain journée repos. 😜