Aujourd'hui comme hier, on profite du bon aire de Paraty. On traîne au camion, les enfants eux, réinvestissent le bateau échoué. La marée est basse, bien plus que ce que nous l'avions vu jusqu'à présent. En se retirant, la mer laisse derrière elle des bancs de sables vaseux, qu'Elo et les matrues vont parcourir, s'enfonçant parfois jusqu'au bas mollets.

En fin de matinée, session école dans le camion. Malgré le fait qu'il soit en plein soleil, il fait plus frais, fenêtres ouvertes, à l'intérieur que dehors grâce au courant d'aire créé. De plus, la galerie avec un sol plein en alu, permet de ne pas prendre chaud par le haut. Vraiment efficace et heureusement. N'ayant toujours pas le chargeur de remplacement pour la batterie auxiliaire, nous devons nous placer le plus possible au soleil afin d'anticiper les jours moins ensoleillés. 3 semaines que c'est ainsi mais le temps a été plutôt en notre faveur pour l'instant. En faisant attention à notre conso, on a pas eu besoin de bricoler un système pour raccorder la batterie auxiliaire à son alternateur, le solaire nous suffisant.

On décolle en début d'après midi pour notre activité du jour, la pêche. Cette fois, on va au bout du ponton, là où nous avions vu un vieux monsieur pêcher.

Il s'y trouve encore, accompagné d'une jeune fille. Je prépare les cannes, mets un petit bout de poisson au bout, prélevé sur une prise de la veille que nous avons mis au frigo et lançons les lignes à l'eau.

Se sera Nahèl, qui le premier, attrappera un poisson de petit cabaris comme la veille. Finalement, après une longue attente, Léa délaisse la 3 mètres pour prendre la 5 mètres. Son frère la récupère et en moins de 10 secondes un poisson mort à l'hameçon. Pas peu fier, sa sœur prend une leçon de patience mais demeure plutôt déçue.

Finalement, la persévérance paye. Un premier poisson, d'une 20 ène de centimètres, se détache et retombe à l'eau avant que nous ne l'attrapions. Mais la prise est validée par l'ensemble des participants. Puis 5min après, un aussi gros poisson, fini par mordre à son tour. On le relâche, mais je crains de ne pas avoir pris le coup de main avec le dégorgeoire, si bien que le poisson peine à repartir ensuite. Il fera le casse croûte des plus gros.

Le retour de tous les bateaux au ponton, nous fait plier les Cannes. Mais la partie de pêche fut couronné de succès à nouveau. Cela mérite bien une glace.

Les glaciers souvent propose, non pas de payer à la boule, mais au poids. Dans celui-ci, tu réalises toi même ta composition, si bien que tu peux sélectionner plusieurs type de glaces en faisant de petites boules. On aime bien le concept. Une fois la glace prise dans le centre, nous poursuivons la ballade jusqu'au festival.

Les rues sont bondées week-end et festival oblige. Paraty est l'un des plus vieux centre touristique du Brésil, à destination des étrangers évidemment mais d'abords à destination des Brésiliens. Aussi la foule est principalement Brésilienne et noie complètement dans la masse les touristes étrangers, conférant une authenticité au lieu et à l'ambiance. Les gens sont là pour faire la fête et cela se ressent.

On passe par le grand chapiteau abritant les buvettes à cachaça et degustons une liqueur au café et à la maracuja (fruit de la passion). Vraiment très bon. On fini par accéder à la demande des petits, de faire un tour dans les structures gonflables, érigées de l'autre côté du canal. Puis retour au camion, il se fait tard.

Demain, programme similaire. 😜