Nahel se réveil évidemment en avance, vers 8h. Très impatient de fêter son anniversaire. Crêpe donc le matin, soufflage de bougie (j'ai fondu et remodelé le 7 de Léa en 5 pour Nahèl) et ouverture des cadeaux. Il est ravi et ça fait plaisir.

Après les aurevoir et le remplissage de l'eau, on récupère Léa qui s'est momentanément fâchée avec Marion sa petite copine. Un peu déçue, elles ne manquent pas de se faire des grands coucous par la fenêtre au moment de décoller, ouf.

La route est splendide. On longe le lac Viedma sur près de 70kms avant de bifurquer sur la Ruta 40. La pampa est toujours aussi impressionnante par son étendue et ses couleurs. Le vent toujours omniprésent ne nous pousse plus dans le dos mais en latéral rendant la conduite pas toujours rectiligne. Les nuages jouent dans le ciel avec les sommets, changeant le paysage au gré de leur mouvement. On passe à proximité de l'hôtel La Leona en bord de rivière, au beau milieu de "rien". Nous ne le savons pas encore mais nous apprendrons (merci Échappée Belle) qu'il abrita Butch Cassidy s'étant mis au vert pendu un mois en 1905 après un braquage.

Bientôt devant nous et sur notre droite, le lac Argentino, l'un des plus grands d'Amérique du Sud, traversant la frontière entre Argentine et Chili. Ses eaux d'un bleu azure, cerné de pampa et de montagnes aux sommets enneigés, nous offre encore l'un des plus beau paysage rencontré jusqu'alors. Décidément la Patagonie ne nous laisse pas indifférent malgré la rudesse du climat et ce pu.... de vent.

L'arrivée à El Calafate se fait 3h après le départ d'El Chalten. Après le plein de gasoil, on va au Mako, restaurant repéré à notre arrivé et qu'Elo, grâce au réseau mobile retrouvé, confirme comme un restaurant à faire. Pas déçu mais alors pas du tout. Si on s'en sort pour 60 euros à 4 (l'un des plus cher que l'on a fait) bière artisanale, vin et désert compris, nos palais on été stimulés grâce à cette viande succulente. Il faut dire que les bêtes ne bouffe que de l'herbe dans des étendues immenses, la moindre estancia faisant 10000 hectares. Nul doute que nos paysans ont du souci à ce faire si l'accord Mercosur avec la France passe. Toujours grâce à Échappée belle (vu le lendemain) on se rend compte que le chef est passé dans l'émission, c'est d'ailleurs lui qui nous a installé.

Galère pour trouver un spot à l'abri du vent, après une heure on renonce et on se pose finalement au bord du lac Argentino. La vue est splendide mais le camion gîte un peu. Finalement le vent tombe et la nuit se passe très bien. 😜