Réveil encore sur les coup de 7h30. Les garçons sont réveillés.

La veille au soir, Sannah inonde le camion de pisse, car elle a la trouille des pétards. Et des gamins s'amuse à en faire péter d'énorme. Elo nettoie pendant que je descend du camion en chaussette, pour ranger nos fauteuils extérieurs. En remontant dans le camion je sent une piqûre comme un chardon, au niveau du talon. J'enlève ma chaussette et découvre stupéfait, une diziane de "fourmis" avec des têtes rouges énormes et des pinces veroullés sur les mailles de ma chaussette. On se demande encore si ce n'est pas les fameuses fourmis, dite balles de fusils. Sans conviction. Toujours est il que le matin elles sont encore verrouillés sur ma chaussettes et que leurs congénères, dont j'avais repérés la fourmilière, ont verrouillé l'entrée avec un bouchon de terre très opaque.

Après avoir montré aux enfants les fourmis sur la chaussette, école de 9h30 jusqu'à 12h. Pour les petits ça se passe relativement bien, même si Léa n'est plus trop concentrée sur la fin de la session, sachant pourtant qu'elle a eu une pause entre ale français et les Maths, de bien 30 min, le temps que Nahèl s'y mette à son tour. Mathys fait son contrôle de fin de chapitre, les périmètres. 3,5 sur 20. Décourageant alors que la veille, il semblait avoir bien acquis ce chapitre sur lequel il planche avec Elo depuis 3 semaines. Dur dur... Correction faite, il passera malgré tout sur autre chose demain.

Repas pris et départ vers 13h30 pour le Rio Preto et ses cascades.

Le chemin commence par la sortie du village, puis on bifurque à gauche, sur un sentier. On pénètre dans une "jungle" où la végétation est dense sur les côté mais aussi au dessus de nos têtes.

Nous arrivons finalement à bonne distance de la rivière pour entendre le bruit de l'eau. L'eau serpente et tombent depuis des rochers rouge-jaunes lui donnant sa couleur.

Quelques personnes sont là et si nous ne le remarquons pas de suite, une femme a visiblement glissée sur la roche, très glissante, se faisant mal au point que des secouristes finiront par venir la chercher avec une barquette. Il a dû leurs falloir une bonne dose de courage pour la remonter sur les 3kms inaccessibles aux véhicules. D'autant que les 700 derniers mètres, afin d'accéder au petit canyon, présentent des marches de plusieurs dizaines de centimètres et des dalles glissantes de terre sableuse.

Finalement nous restons presque seul, à l'exception de 2 filles, croquant le paysage sur des cahiers et une mère et son fils d'environ 10 ans.

La cascade principale, haute de 4 ou 5 mètres, est très agréable, donnant l'impression une fois dessous, d'avoir des jets massant vous pulvérisant les omoplates.

Sur les 3,5kms retour, nous nous prenons une bonne averse de pluie à 500 mètres du village.

Nous arrivons donc détrempés au camion. Mais content de cette journée.

Le GPS s'étant montré fiable, nous pourrons donc nous lançés dans la randonnée nous menant à la deuxième plus haute cascade du Brésil. Plus de 400 mètres de haut.

Le soir venu, on se fait un hamburger végétarien. Capa Açu étant le fief des alternatifs depuis les années 1970, il règne ici une ambiance de fête permanente et de vie alternative,malgré tout nuancé par l'aspect touristique du site. Bien que les locaux proposent de l'éco-tourisme à des touristes principalement Brésiliens et que les back packeurs sont le plus gros viviés de touristes, il n'en demeure pas moins que cet aspect reste omniprésent. Mais cela n'entâche en aucun cas l'authenticité et la magie des lieux et de ma nature autour. À suivre donc 😜.