Vendredi 20 septembre 2019

Réveil vers 8h. On débarasse le camion pour rejoindre ce qui semble être au bout de 3 jours, notre salon. Le mec (garde barrière à l'intérieur même du parc IVECO ?) est un jeune de 25 ans environ avec qui nous sympathisons un peu. Il semble qu'il aime bien la musique que nous écoutons.

Le mécano vient chercher le camion et 2 h plus tard toujours aucune amélioration niveau freinage.

On mange de nouveaux un plateau repas du self et profitons toujours de la machine à café, de la terrasse et du Wi-Fi mais l'inquiétude nous gagne.

Finalement, nous ferons de nouveau la rencontre d'un Argentin de 55 ans env, aux origines française de par son grand père. Celui-ci se montre très avenant et intéressé par notre périple. Au centre de la conversation, la crise. Toujours omniprésente dans les conversations, elle n'empêche en rien la discussion, de bifurquer sur d'autres sujets. Il se montre très intéressé par la France mais n'a jamais eu la chance d'y aller. Il ne sait d'ailleurs pas d'où son grand père était originaire suite à des brouilles familiales.

Cette situation, nous permet au moins de pratiquer l'espagnole et de progresser tant dans la compréhension (difficile selon la personne et l'accent, parfois très prononcé chez certaine personne) que dans le parler.

Vers 17h, le mécano me fait signe de venir. Ils ont finalement démonter la pièce (robinet à air, la commande des freins étant à air comprimé) derrière la pédale de freins pour lui refaire une jeunesse. De 1 bar de pression à la sortie, nous sommes maintenant à 2 bars, offrant un meilleur freinage mais par précaution, nous reviendrons lundi pour effectuer un banc de freinage.

En attendant, nous sommes libre de circuler. On part donc direction le centre et plus précisément le quartier de Puerto Maduro.

L'entrée dans le centre s'effectue avec de grandes banlieues aux allures de favelas. S'en suivent de grands buildings,colorés de lumières étincelantes, et des bâtiments urbain du 19ème, début XXeme siècle, dont l'architecture est clairement d'inspiration française. Nous remontons l'avenue du 9 juillet, la plus large du monde, dit-on ici, pour arriver sur l'obélisque marquant la fin de l'avenue. C'est très beau. Finalement, nous staionnons aux abords d'un immense parc et au pied d'immeuble plutôt cossus. Demain, visite de la Boca, si tout va bien. 😜