Réveil mis à 8h. Un peu la tête dans le sac, nous l'eteignons pour se rendormir quelques minutes, mais Léa nous sort du lit ayant fait un demi pipi dans son duvet. Comme elle l'explique bien, celle-ci rêvait être entrain de pisser.

Après le déjeuner, direction donc la laverie pour poser le duvet et le drap.

Nous marchons nos traditionnels 2 kms pour rejoindre le métro puis nous arrêtons à la station dans le quartier d'Ipanema. Nous laissons le linge, nous passerons le récupèrer le soir, puis de nouveau le métro, direction le quartier de Botafogo. S'ensuit une ballade à pied de 2, 5kms dans le quartier. Celui-ci est moins chic que le précédent, et ça se voit par l'architecture des bâtiments mais également par la population croisée. Il est difficile de circuler à pied pour rejoindre le "Paô de Açucar" du fait des 3x3 voies qui se croisent et se rejoignent. La faim et la chaleur n'aide pas à rendre la promenade agréable, 32°. Il est déjà presque 12h30 quand nous arrivons au pied du pain de sucre.

Le quartier est militaire. Une petite plage, où nous prenons un sandwich dans une gargotte, marque l'entrée de la baie.

Nous commençons à prendre la mesure touristique du site, le français étant une langue très parlée autour de nous.

Le prix et la difficulté à comprendre comment acheter nos billets on presque raison pour ma part, de notre envie de monter là-haut.

Finalement, nous accédons au téléphérique. Il est très amusant pour nous, Rhône-alpins, de constater l'émerveillement et l'emballement des Brésiliens présents dans la cabine, quand le téléphérique démarre. Probablement, n'ont ils jamais empruntés ce type d'installation.

Un premier téléphérique nous laisse à un premier promontoire rocheux. Celui-ci est aménagé en terrasse, avec de nombreuses boutiques souvenirs, marchands de glaces et bistrots.

Quelques photos plus tard, nous montons dans le deuxième télécabine pour atteindre le point culminant. À notre grande surprise, celui-ci est également complètement aménagé en plusieurs terrasses avec boutiques et coin restauration.

Le WiFi étant disponible, nous apprenons une nouvelle venue de France, qui ne manquera pas de rester dans nos esprits et rendant cette visite encore plus inoubliable.

La vue sur la baie de Guanabara est stupéfiante, a couper le souffle. Et si le Corcovado offre une vue différente de la ville et du paysage alentour, nous préférons de loin celle offerte par le Paô de Açucar. Déjà le site en lui même, s'il reste blindé de monde, est suffisamment large et spacieux pour ne pas se sentir oppressé, à l'inverse du Corcovado. De petit chemin en pavé sillonne tout le sommet permettant d'offrir une vue à 360°. La végétation est omniprésente et Léa, en grande observatrice, nous déniche de ses yeux affûtés un petit ouistiti (singe Mico), que nous reverrons plus tard sur les tables des terrasses, mais également un lézard assez gros et une petite grenouille pourtant bien camouflée.

Nous profitons des explications d'un guide francophone qui s'adresse à un couple de français, pour apprendre deux ou trois choses sur la vue qui s'offre à nous. Cela nous permet de comprendre que les portuguais arrivèrent sur le site de Rio par cette baie, pensant remonter un fleuve, d'où le nom de Rio. Deux ou trois forts sont encore présents sur de minuscules îles à l'entrée de la baie. Nous apercevons un petit aéroport, fait de remblais, qui lie le continent à une petite île, dont nous ne nous rappelons pas du nom. Pourtant celle-ci porte un nom français, Dumont je crois, en lien avec une bataille qui aurait opposé les portugais et les français à cet endroit.

Après en avoir profité prêt de 2 heures et mangé une petite glace, nous entamons la descente.

Ensuite, chemin inverse pour rejoindre Botafogo et son métro. Il est presque 17h30 et la nuit commence à tomber. Quand nous sortons du métro à Ipanema, celle-ci est complètement tombée, nous faisant découvrir le quartier, que nous commençons à bien connaître à force de l'arpenter, d'une autre manière. Le parc traversé est très beau avec ses lampadaires et les gens flânent tranquillement. On récupère nos 10kg de linge à la laverie, réussissant à y faire rentrer dans nos deux sac à dos de 30 et 20 litres. Une véritable prouesse.

Métro ensuite jusqu'à Sao Conrado, puis nos 2 kms de marche jusqu'au camion.

Fatigués mais heureux de cette journée, nous décidons de reporter notre escapade dans le parc de Tijuca à dimanche, ce laissant ainsi notre samedi à glandouiller au camion et sur la plage. 😜