Matinée tranquille après s'être levé vers 9h15.

Nous ne savons pas trop comment organiser la journée. Aline et Benoît eux décollent à 13h pour le Pantanal Nord dans l'espoir de voir le jaguar. Pour notre part, on se sent donc chanceux de l'avoir vu dans le sud. La veille, ils sont allés voir la grotte bleue et les aras rouges, le programme que nous avions nous même prévu pour aujourd'hui.

Le camping où nous les avons rejoint est un superbe petit coin de paradis chez l'habitant, fait de bric et de broc, de recup en tout genre, mais inaccessible au camion. Nous nous sommes donc installés dans la ruelle devant. Le prix est correct mais nous ne souhaitons pas payer plus.

Après leur départ et les au revoirs (nous les reverrons en France) nous décollons à notre tour. Nous récupérons notre linge, laissé à la laverie, et nous allons à l'agence qui vend les billets pour la dite grotte bleue.

La jeune femme de l'agence nous déçoit quelque peu, Nahèl étant trop petit pour accéder à la grotte. Après quelques minutes de réflexion, on part pour se poser plus loin.

Passant devant le gouffre où se sont installés les aras, nous décidons de nous y arrêter dans l'espoir de pouvoir y acheter nos billets, bien que selon les infos que nous avons, il faille passer par une agence. Finalement pas de problème, Léa et Nahèl ne paient pas, et nous partons découvrir cette endroit insolite. (Buraco das araras)

Sur le chemin piétonnier d'approche nous faisons la rencontre d'un tatoo. Animal étonnant et plutôt vif bien qu'il paraisse pato. Déjà un aras jaune et bleu dans les arbres nous laisse penser que le spectacle sera au rendez vous. Enfin, le gouffre apparaît. Il semblerait selon notre guide routard, qu'il s'agisse du plus grand au monde.

Profond de quelques dizaines de mètres, il est surplombé de deux belvédères,se faisant face, permettant l'observation des aras qui nichent dans les falaises rouges. Une vingtaine de couples y vivraient. Au fond, un marigaux aux eaux verdâtres rend ce lieux d'une beauté saisissante.

Après une petite heure d'observation, nous sommes contraint par le guide, obligatoire dans ce lieu, de poursuivre notre chemin. Nous voyons quelques aras rouge et bleu nous survolés. Nous les entendons mais ils ne semblent pas disposés à ce faire photographier. Nous restons sur notre faim, d'autant que le prix 70 réals par adultes et 50 pour Mathys (les petits ne payant pas) nous semblent maintenant excessif.

Finalement sur le chemin du retour, ils se montrent et en nombre. Une dizaine d'entre eux viennent se poser dans un arbre à 3 mètres de nous. Colorés de rouge, de bleu, de vert et de blancs, ils sont magnifiques.

Le petit groupe, sous l'impulsion du guide, a pris de l'avance mais nous restons en retrait pour pouvoir les admirer plus longuement. Nous y resterons 10min, les aras se montrant finalement peu farouches et plutôt joueurs. Seul Mathys ne semble pas subjugué par le spectacle, tandis que Nahèl, lui se met à se rêver en homme des bois jouant dans les arbres alentours. Le guide ayant fini par rebrousser chemin, nous sommes finalement contraint de regagner la sortie, heureux d'avoir pu observer de ci près ces oiseaux si majestueux.

Nous reprenons la route et nous nous arrêtons, quelques 40km plus loin, dans une station service pour y passer la soirée et la nuit. Le programme des prochains jours n'est pas défini. Nous sommes assez fatigués et la chaleur plutôt intense de la journée nous laisse à penser qu'une halte en bord de rivière serait la bienvenue. À quelques km de là, un camping propose pour 30 reals par personne, cette possibilité nous y réfléchissons donc. À suivre... 😜