Aujourd'hui, effectivement c'est un peu dur le matin. Surtout pour le voisin qui a mal à la tête...certainement lié à l'altitude (mdr). Pour nous sinon ça va, le litre d'eau ingurgité la veille à fait son effet, yes. Elo fait école en même temps que les voisins et la fin de séance est plutôt difficile pour Léa qui râle de voir la copine finir avant elle. Pendant ce temps, les papas que nous sommes, s'occupent des vidanges d'eau grises et des toilettes. Si Augustin part plus loin enterrer ses "trophées", je profite des toilettes du terrain où nous sommes installés pour vider les nôtres. Quand je dis toilettes, il s'agit plutôt de latrines à l'ancienne, avec porte qui ne ferme pas et simple trou dans le sol. 

On s'installe tranquillement dans l'herbe au soleil. Il cogne fort, altitude oblige, même si la température n'est pas extraordinairement élevée, entre 15 et 20°. Les enfants jouent alors sur le terrain qui n'est autre que la placette du village, le terrain de foot et le pâturage pour une vingtaine de moutons, tout ça à la fois. Après plus d'une heure à discuter assis dans l'herbe, nous prenons la direction du centre de la ville de Puno à quelques kms.

Aujourd'hui c'est mission, courses, carte de téléphone, assurance et récupération du linge sans oublier banque pour retrait d'espèce. En effet, les quelques euros echangés la veille ne suffiront pas bien longtemps. Nous trouvons un centre commercial, que nous n'avons pas pratiqué ou même vu depuis le Nord de l'Argentine. A l'intérieur, tous les services sont proposés mais nous commençons par nous installés tous ensemble à un fast food local. Une fois n'est pas coutume comme on dit.

Les burgers sont plutôt bon, frais car fait au fur et à mesure et de taille conséquente contrairement au MC Do ou autre. Une fois le repas pris et un bon café pour nous réveiller de notre état de fatigue causé en partie par la digestion, nous allons au supermarché à l'étage inférieur. Les "Au fil du vent" comme nous devons recharger en commission et comme on n'a pas fait de grande course pendant plus d'un mois, nous nous en sortons avec une sacrée note, les uns comme les autres. Préalablement, nous achetons une carte SIM à l'un des opérateurs présent et encore une fois ce sera Claro, comme en Argentine et au Chili.

Nous regagnons les maisons stationnées sur un parking à l'entrée peu large. On se grouille pour ranger les courses car nous voudrions accéder à l'assurance avant qu'elle ne ferme. Les Péruviens sont vraiment de piètres conducteurs mais nous sortons des rues qui jalonnent le centre commerciale et rejoignons alors la grande avenue sur laquelle nous avons repéré la fameuse assurance.

Arrivé devant, soulagement car elle est ouverte. Une femme charmante nous accueille alors, Augustin et moi, et nous fait un devis. 60 Sol pour un mois ce qui est juste plus de 2 fois moins cher que si nous l'avions prise à la frontière. Content, la dame propose même le service de recharge de crédit du téléphone. Allez savoir pourquoi, en payant seulement 10Sol, puisque pas mieux en poche, je me retrouve crédité de 3 Giga d'internet, quand Augustin qui recharge de 20Sol,ne se retrouve qu'avec 2 Giga. Même la dame ne comprend pas. Elle nous donne finalement son numéro en cas de pépin et nous assure que sa sœur parle français. Ça peu aider en cas d'accident.

On continue ensuite et passons à la laverie récupérer notre linge. Arrivé avec 1/4 d'heure de retard, le linge n'est pas encore prêt. Nous attendons donc tous les deux quelques minutes avant de finir par récupérer nos fringues. Yes. Plus que la banque et nous aurons réalisé tout ce que nous avions prévu. La nuit est déjà tombée, il est déjà 19h passé. On s'arrête finalement au terminal des bus, un peu en plein milieu, pour que je puisse retirer. Clotilde viens également, Augustin lui est obligé de se mettre plus loin car à deux véhicules de 7m, nous bouchons la sortie des bus.

Nous faisons le chemin pour aller au spot que nous avons repéré le matin. Celui-ci se trouve juste au dessus de celui de la veille, sur une petite colline qui surplomb le hameau et offre une vue splendide sur le lac, une espèce de mangrove ou sont construites des maisons sur pilotis visiblement. On ne s'attendait pas à ces marécages splendides lorsque l'on évoque le grand lac Titicaca. Une belle surprise car le bleu de l'eau alterne avec le vert de la végétation et le bleu du ciel. Bref, il fait nuit à notre arrivée et le chemin pour y accéder se passe plutôt bien malgré une certaine appréhension des voisins à le faire de nuit.

Clotilde nous prépare un super gratin de pomme de terre à la crème. Des saveurs que nous n'avons pas apprécié depuis maintenant 10 mois. C'est cool d'avoir un four en voyage dans son camping car et tout aussi cool d'avoir une personne prête à nous faire un bon repas comme celui-ci. On ajoute évidemment quelques carrottes râpées en salade, des pisco sour en apéro et une bonne bouteille de vin Chilien qu'Augustin, en bon Bourguignon à soigneusement sélectionnée. Encore une bonne soirée que nous terminerons un peu plus tôt que la veille. Demain, départ direction Arequipa pour les gaga'ventures, afin d'être paré pour l'accueil des "Drôles de dames" le 10 mars. Mais nul doute que nous reviendrons profiter du lac Titicaca avec elles. 😜