Nuit émaillée de réveils nocturne. Des envies de pisser pour certain, la chaleur pour d'autre. Il faut dire que si nos stores, fabriqués en multicouches, sont très efficace contre le froid et contre la chaleur la journée, il n'en demeure pas moins que une fois mis en place on ne peut bénéficier de l'air extérieur d'une fenêtre ouverte. Et à 5 bipèdes et 2 quadrupèdes, la température monte vite,surout si le moteur a tourné dans la journée. Bref, il fait chaud en Hiver à Salvador de Bahia, 33° au plus fort dans la journée.

On décide, après avoir pris le temps du petit déjeuner en bord de plage, de partir découvrir le centre historique de Salvador.

L'approche du centre consiste à emprunter une sorte de périphérique s'entremêlant, bondé de voiture, petit camion, et motobylette qui déboule et vous double de droite et de gauche.

Une fois dans les rues à taille plus humaine, ce sont les piétons, les autos mais surtout les vélos et motobylettes dont il faut se méfier. Un vélo appuyant carrément son guidon contre le camion sur un petit mètre. Heureusement sa poignée en caoutchouc étant intact, il ne me raye pas la peinture.

Finalement, après en avoir bien chier pour trouver un parking, nous parvenons à descendre du véhicule, après une manœuvre périeuse pour rentrer dans le dit parking. Celui ci est payant, 12 réal de l'heure.

On part donc à pied pour faire les 2,5kms qui nous sépare du centre historique.

Ville haute et basse sont rejointe par un "elevador" (sorte d'ascenseur) construit début 20ème siècle. Nous avions pris la perspective basse lorsque que nous tournions en rond avec le camion, aussi nous concentrons nous sur la partie haute.

Elle est déroutante par sa beauté et son état de délabrement. Centre coloniale portugais, aux maisons très colorées tantôt bleues ou vertes tantôt jaunes ou rouge. Les rues et ruelles sont pavées et montent puis dévalent littéralement parfois la coline. Très touristique et animée la ville baigne dans une ambiance plutôt chaleureuse et artistique.

Malheureusement, nombreux bâtiments sont en état de délabrement avancés et notre guide de 2013, indiquait déjà des retards de travaux. Force est de constaté que certains s'éternisent.

Nous apprécions un cocktail de fruit à la terrasse d'un restaurant et retournons 4 heures plus tard au camion.

1heure pour sortir du centre et de sa périphérie, Salvador de Bahia étant devenu une mégalopole typiquement Sud Américaine, avec ses buildings en verres, ses tours de béton défraîchis, voir décrépis et ses constructions populaires en briques rouges, qui elles se superposent sur les collines les plus abruptes, où sous les abords des ponts. Circulation dense.

On retrouve le parking et notre plage, aux airs de Copacabana, avec ses résidences pour classe moyenne supérieur.

Mathys ne se sent pas très bien, mal au crâne. Dolpirane, il se repose pendant qu'Elo et Léa vont se promener sur la plage et que Nahèl et moi lisons un livre sur les Dinosaures.

Petite biere pour moi et Martini Sprite pour Elo devant le spectacle de la promenade du bord de mer. Les matrues exténués on droit de regarder Robin de bois version 1975. Repas, puis tout le monde profite de la douche de la plage, en fait un simple tuyau à l'eau chauffée par le soleil de la journée. Très agréable sous les cocotiers, face à l'océan !

Demain, pfffff, on verra bien... 😜