Grand départ pour nous.

Le réveil se fait difficile pour les adultes vers 9h. Les enfants eux jouent dans leur chambre.

Nous déjeunons et préparons les affaires. Rassemblement de tout ce qui traîne dans la maison. Et il y en a...

Les enfants jouent dehors et profitent des derniers instants chez Alfredo notre hôte. Léa comme à son habitude fait le tour des animaux en présence. Les chevaux, les moutons et autres paons, pintades, chats et chiens.

Ici plus qu'un Rbnb c'est un véritable séjour chez l'habitant que nous avons vécu. Déçu de n'avoir partagé cela que 5jours ensemble mais plus que satisfait de cette rencontre. Car Alfredo s'est révélé, par son histoire de vie, être une véritable tranche d'histoire moderne du pays. Sans parler de sa gentillesse, du temps qu'il nous as offert pour affronter les méandres de l'administration portuaire, entres autres.

En ce début d'après midi, c'est donc avec une certaine émotion, pour ma part notamment, que nous partons.

Mais les premiers kilomètres sur les routes uruguayennes nous rappels au combien il est agréable de prendre la route vers de nouveaux horizons.

Direction donc Colonia del Sacramento!! Longue ligne droite en 2x2voies, limité à 90km/h de près de 180 kilomètres, émaillés de sortes de rond point où l'on garde la priorité, de petites routes traversant litteralment la 2x2 voies. Tracteurs, vélos et mobylettes sont de la partie. On traverse de grande étendues plutôt marécageuses, de grandes prairies, des terres cultivés mais bien peu d'habitations. Les panneaux indiquant les terrains à vendre n'indique que des terrains de 5 à 200ha.

Finalement on arrive en ville. Le premier lieu, pour ce pauser, que nous trouvons est en pleine ville sur une corniche mais l'accès est obstrué par un véhicule et le peu d'emballement que nous avons pour ce pauser là nous conduit à ne pas insister et à aller voir ailleurs. Plus à l' écart de la ville à 2km, nous trouvons une plage. Une maison en vue, nous nous installons derrière sous la lumière des lampadaires du parking enherbé. Seul un portail à l'entrée d'une propriété laisse présager une autre maison mais la végétation dense ne nous permet pas de la distinguer.

Les enfants et les chiens s'adonnent aux plaisirs de courir dans le sable, d'un blanc éclatant. Très loin du sable jaune au Maroc.

Nous mettons en place les stores et petits apéro face à la mer...

Le repas est succinct car nous n'avons pas pris de bouteilles de gaz Uruguayennes au vu du prix, du fait que ce sont des raccords à la con, et qu'on va pas passer plus d'une semaine dans le pays. Nous prendrons le gaz en Argentine.

Apparemment un ferry fait la navette toutes les heures pour Buenos Aires à partir de Colonia. Certainement pour nous une bonne façon de découvrir la ville sans s'y embarqué avec le camion. A suivre... 😜