La nuit s'est mieux passé pour Elo, dont la cystite semble se résorber à grands coups de litres d'eau ingurgités et grâce aux antibiotiques. Nous prenons tranquillement le petit-déjeuner. Les enfants colorient un long moment, après leur douche alors que je lis le journal et que Élo prend également le temps d'une douche.

Une autre personne nous met en garde quant à l'insécurité des lieux. Comme nous avons prévu d'aller dans le centre avec le camion, nous pensons peut-être suivre les conseils, nous posant certainement ce soir dans une autre partie du Parc, plus fréquentée et moins isolée. On verra bien.

Avant de partir on fait le plein d'eau. Direction le centre de Mendoza à 3 km. Nous arrivons sur la grande Plaza indépendancia au cœur de la ville. À chacun de ses angles et situé à deux ou trois de distance, 4 autres places l'entourent. la Plaza Italia, la Plaza Espana, la Plaza San Martin et la Plaza Chile. Comme nous avons déjà tout fait lors de notre voyage en 2013, et que les enfants ne sont pas grand fan des villes, nous leur épargnons une visite en bonne et due forme de la ville. Aussi choisissons-nous un restaurant, dans une artère partant de la Plaza indépendancia, au rapport qualité prix plutôt correct. Partie pour manger des empanadas, nous nous laisserons tenter par des pizzas finalement. Nous resterons ainsi en terrasse, profitant de ce point de vue sur le va et viens des Mendozinos, pendant près de 2 h. En sortant, nous allons sur la grande place. C'est là, alors que la chaleur se montre agressive et que la pizza pèse sur l'estomac, que nous prendrons la décision de ne pas faire les 4 autres places. On se pose au pied d'un arbre au sein du parc. Elo regarde sur le net pour la suite a donner à nos aventures alors que moi, je fais une petite sieste sur le banc. Les enfants jouent avec des branchent tombées sous les arbres. La ville est bien équipée pour se prémunir de la chaleur. Les rues sont encerclées d'arbres, en faisant de véritables tunnels végétalisés. Les rues sont très larges ce qui permet de ne pas avoir la sensation d'étouffement. Si elles sont si larges ce n'est pas temps pour la chaleur que pour se parer au risque sismique. En effet, la ville fut rasée fin 19e siècle par un séisme de grande ampleur. Aussi l'ont-ils reconstruite avec des normes parasismiques, incluant une largeur de rue supérieure à la norme, afin d'éviter l'effet domino.

Après s'être arrêté dans un petit kiosque pour acheter une bouteille d'eau fraîche, nous regagnons le camion. Décision est prise de ne pas passer la nuit sur mendoza, nous partons donc sur la route 40 direction San Juan et plus exactement le parc d'ischigualasto.

Nous roulons donc près de 200 km, jusqu'à nous arrêter par une station-service en toute fin d'après-midi. Le parking est immense et contient seulement quelques remorques. Il est entouré de murs et entièrement asphaltés. Aussi, il fait chaud.

Première fois que la température ne redescend que très tard dans la nuit. Nous avons chaud et pour la première fois du voyage, nous sortons nos deux ventilateurs. Nahèl s'est endormie comme une souche, c'est plus difficile pour Léa. Aussi a-t-elle droit au ventilateur dans son lit. Finalement nous ne dormirons pas si mal que ça.😜